changement climatique
Si nous ne maîtrisons pas les changements climatiques en provoquant des températures mondiales supérieures à 2 Celsius cela modifiera radicalement les écosystèmes récifaux tropicaux et supprimera les bénéfices qu’ils procurent à des centaines de millions de personnes, principalement dans les pays pauvres et ceux en développement rapide.
Nous avons perdu en moyenne 30 % des coraux sur toute la Grande Barrière de Corail suite à la vague de chaleur marine prolongée de 2016.
Quand les coraux blanchissent à cause d’une vague de chaleur ils peuvent survivre et retrouver lentement leur couleur lorsque la température baisse mais ils peuvent également mourir.
Les scientifiques ont cartographié la répartition géographique de l’exposition à la chaleur des satellites et ont mesuré la survie des coraux le long des 2300 km de la Grande Barrière de Corail.
La quantité de corail qu’ils ont mesurée était étroitement liée à la quantité de blanchissement et au niveau d’exposition à la chaleur, le tiers nord de la Grande Barrière étant le plus gravement touché. L’étude a révélé que 29 % des 3 863 récifs constituant le plus grand système récifal au monde ont perdu les deux tiers ou plus de leurs coraux ce qui a transformé la capacité de ces récifs à maintenir un fonctionnement écologique complet.
La mort des coraux a provoqué des changements radicaux parmi les différentes espèces de corail.
Nous en sommes maintenant à un point où nous avons perdu près de la moitié des coraux dans les habitats des eaux peu profondes des deux tiers nord de la Grande Barrière de Corail en raison de blanchissements consécutifs sur deux années consécutives mais cela laisse encore un milliard de coraux vivants et en moyenne, ils sont plus résistants que ceux qui sont morts.
Nous devons nous concentrer d’urgence sur la protection du corail en aidant ces survivants à se rétablir. Les scientifiques affirment que ces résultats renforcent la nécessité d’évaluer le risque d’un effondrement à grande échelle des écosystèmes récifaux, en particulier si l’action mondiale contre le changement climatique ne parvient pas à limiter le réchauffement de 1,5 à 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels.
L’étude est unique, car elle teste le cadre émergent de la Liste Rouge des Ecosystèmes de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), qui cherche à classer les écosystèmes vulnérables comme étant sûrs, menacés ou en danger.