Origine des vertus et pouvoirs magiques des pierres et des cristaux

 

Aux frontières de la médecine, de la religion et de la magie, les croyances attribuent des vertus et pouvoirs magiques aux pierres les plus précieuses.

Certaines pierres sont sensibles et délicates, plusieurs meurent lorsque les personnes qui les portent sont atteintes de certaines maladies, les perles ne restent brillantes que si elles sont portées en contact avec la peau, l’opale n’a son reflet que dans l’eau, d’autres pierres gemmes perdent leur éclat si elles sont atteintes par de mauvaises odeurs.

On dit  qu’à chaque maladie et à chaque péché correspond une pierre, de sorte qu’en posant sur la main du malade ou du pécheur toutes les pierres les unes après les autres on peut connaître le mal ou le péché car lorsque la pierre correspondant au mal ou au péché est posée sur la main, elle dégage un fluide avertisseur.

Les médecins obtenaient à l’aide des pierres précieuses des guérisons surprenantes et beaucoup de gens n’ont jamais cessé de croire à la vertu de certaines pierres en utilisant, par exemple, des colliers d’ambre ou de corail pour faciliter la pousse des dents des enfants.

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Il suffit, pour se servir efficacement des pierres magiques, de savoir sous quel signe planétaire on est né, et de choisir la pierre affectés au signe.

Dès l’antiquité les prêtres accordaient à certaines pierres un pouvoir bénéfique ou maléfique ainsi que le pouvoir de guérir.

Durant des siècles, les pierres taillées furent aussi le symbole de la fertilité et de pouvoir surnaturel. Placées dans les fondations, les murs ou le faîte des maisons, ces pierres magiques les protégeaient de la foudre, du mauvais oeil, ou des jeteurs de sorts.

D’antiques traditions vont jusqu’à prétendre que les pierres précieuses sont vivantes et peuvent à leur tour donner la vie, qu’elles naissent de la roche, après avoir mûri en elle, tels des fruits minéraux.
Nos ancêtres pensaient que les météorites, ces pierres noires tombées du ciel, étaient des pierres de magie habitées par un dieu protecteur et guérisseur.
Si la pierre brute fut considérée comme une matière passive, la pierre taillée par Dieu ou par les hommes, indiquait le passage de l’âme obscure à l’illumination de la connaissance divine.

Le christianisme naissant conserva ici et là ces superstitions populaires, se contentant de les assimiler, en gravant les pierres sacrées d’une croix symbolique, les marquant ainsi de son sceau.

La tradition populaire variait d’une province ou d’un pays à l’autre.
Contre le mauvais oeil, les Savoyards portaient du quartz brut, ou une pyrite appelée aussi pierre de santé.

Contre les envoûtements, les Berrichons usaient de la “Malfoudre”, une pierre de volcan taillée et polie.
Dans le Dauphiné, c’était la pierre de Saint-Vincent, pierre noire magique en forme d’étoile, la “Pierre de Digne” qui protégeait du mauvais oeil” et des maladies.
Dans le Langudeoc, c’était l’oursin fossilisé qui éloignait les esprits mauvais.
On portait les précieuses pierres de magie sur soi, en sautoir, sous forme de collier, de bracelet, de pendentif ou de bague.
Certaines pierres étaient posées sur le corps du malade à l’endroit où il souffrait ou “chargeaient” l’eau en séjournant, de quelques heures à quelques jours, dans la cruche familiale, donnant “l’eau de cristal” ou “l’eau de saphir.