Limites de la terre
Les limites de la planète Terre par rapport à notre consommation
Le concept, de manière révélatrice, doit son origine à la navigation du 19e siècle, se référant aux capacités de charge utiles des navires à vapeur. Il a sauté de l’inanimé à la terre à la fin du 19e siècle, en décrivant le nombre maximum de bétail ou de gibier sauvage que les écosystèmes des prairies et des pâturages pouvaient supporter.
Appliqué à l’écologie, le concept est problématique. Le fret ne se multiplie pas de sa propre volonté. La capacité d’un écosystème ne peut pas non plus être déterminée à partir des graphiques d’un ingénieur.
Néanmoins, les scientifiques de l’environnement ont, pendant des décennies, appliqué le concept aux sociétés humaines avec une précision revendiquée qui dément sa nature nébuleuse.
L’écologiste William Vogt a été le premier à le faire dans les années 1940, prédisant que l’utilisation excessive des terres agricoles conduirait à l’épuisement des sols et ensuite à la catastrophe.
À la fin des années 1960 et au début des années 70, Paul Ehrlich s’est concentré sur la production alimentaire et le Club de Rome sur les ressources matérielles tandis que les scientifiques et les militants environnementaux se sont davantage concentrés sur les effets de la pollution et la destruction de l’habitat sur les systèmes terrestres dont dépend le bien-être humain.
Mais tous ont la même vision néo-malthusienne de la fécondité et de la consommation humaines. À partir des arguments du révérend Thomas Robert Malthus du 18e siècle, les prophètes de la destruction de l’environnement ont imaginé qu’en réponse à l’abondance, les humains répondraient avec plus d’enfants et plus de consommation. Comme les protozoaires ou les mouches des fruits, nous continuerons à nous reproduire et à continuer de consommer jusqu’à épuisement des ressources qui permettent une croissance continue.